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Te voir est la continuité d'un cauchemar. [PV Oso ♪]

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Hiyoko Eien
Hiyoko Eien
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MessageSujet: Te voir est la continuité d'un cauchemar. [PV Oso ♪] Te voir est la continuité d'un cauchemar. [PV Oso ♪] EmptyMar 10 Juil - 19:57


Matinée Difficile
Ft. Osorio Delacruz









Un matin comme un autre venait de se lever. On était samedi, et donc le temps était au repos. Ou du moins, c'est de cette manière que Hiyoko voyait les choses. Il n'y avait plus personne dans sa chambre. Tant mieux, elle pouvait prendre son temps. Les rayons du Soleil se frayant un passages à travers les Nuages l'avaient réveillée. Elle alluma son portable et regarda l'heure. 9h30. Si elle avait su, elle aurait fermé les rideaux la veille. Mais ce qui était fait, était fait et donc elle allait se lever afin de... Peu importe. Elle allait se lever. Encore éblouie par son réveil, ô combien difficile fut-il, ses gestes furent plus lents que ceux d'une personne normale. Tout d'abord, pour réadapter sa vue à la lumière actuelle, il fallait qu'elle prenne son temps. Et c'était la première chose à faire avant de sortir du lit. Sait-on jamais, elle pourra tomber et abîmer son si beau corps. Ce risque n'était pas à prendre et donc loin d'être imaginable. Quitte à ne pas arriver à l'heure pour manger, il valait mieux ça que de ne plus être parfaite, non ? Après tout, c'était sa beauté qui primait, dans toute l'académie et aux yeux de tous. Pensait-elle. Même si il était impossible de déterminer si elle était plus admirée que détestée dans l'enceinte de l'établissement, ce qu'elle négligeait peut-être trop, elle était certaine que son physique aussi parfait soit-il, provoquait cette admiration ou cette haine envers elle. Ce qui n'était pas impossible après tout. Enfin, trop réfléchir commençait à lui donner un mal de tête inhabituel.

Mais là elle se posa la question. Pourquoi avait-elle autant de mal à se réveiller ? C'était bien la première fois que ça lui arrivait, ou alors, lorsqu'elle était malade. Hiyoko posa le revers de sa main sur son front. Non pas de fièvre. Donc il n'y avait aucune raison pour traîner ici non ? Jusqu'à ce que ses folies de la veille au soir lui revinrent en tête. Et c'était aussi les raisons pour lesquelles elle n'avait pas fermé le rideau. Elle était sortie en douce avec sa fausse carte d'identité puis était entrée au casino. Ou elle avait pas mal bu. Et encaissé pas mal d'argent aussi. Son regard se porta sur son sac à main, comme si elle le sondait pour lui demander s'il restait une quelconque trace d'argent. Mais vous vous doutez bien qu'un sac à main, ça ne parle pas. C'est donc dans un effort quasi surhumain qu'elle tendit le bras en direction du dit-objet pour l'attraper. Evidemment, elle réussit à atteindre son but, malgré la difficulté que tout cela avait apporter. Elle fouilla un peu jusqu'à se rendre compte que soit elle avait tout perdu, soit on lui avait volé, soit elle avait tout dépensé dans l'alcool. Et la troisième possibilité était la plus plausible puisque la jeune femme perd totalement la notion de l'argent avec un semblant d'ébriété. Je vous laisse imaginer la tête qu'elle avait pu faire en remarquant que les plus de cinq cent euros qu'elle avait pu gagner s'étaient évaporés, en un éclat. Pas très glorieux n'est-ce pas ?

Soupirante, elle jeta son sac au sol, comme s'il était le responsable de toute cette affaire. Venant enfin s'asseoir sur son lit, ses mains passèrent sur son visage afin de frotter ses yeux, pour mieux se réveiller. D'un pas qui était digne de celui d'un robot, elle se dirigea donc machinalement vers les douches afin de se rafraîchir. Et de mettre les choses au point. Déjà, elle ne se souvenait pas comment ni à quelle heure elle était rentrée ce qui était problématique. Pourtant, elle avait vérifier, et avait tous ses papiers d'identité sur elle donc personne ne pourrait lui faire un chantage quelconque. Sauf si on lui avait « emprunté » son numéro de téléphone. Pire, si on faisait le lien entre elle et l'académie. Bref, elle pourrait être dans de beaux draps et de manière assez rapide si elle ne trouvait pas une couverture. Autre problème à enlever, le mal de tête. Pour ça, c'était pas dur, il suffisait de passer à l'infirmerie dire qu'elle s'était réveillée en ayant mal, ni plus ni moins. Mais elle ne voulait pas être auscultée, et connaissait les personnes chargées de l'infirmerie, c'est ce qui se produirait à coup sûr. Donc c'était une mauvaise idée. Elle irait fouiller encore dans sa chambre. Quelqu'un devait bien avoir un truc qui traînait. Et dernier point à s'occuper et le plus important, ne pas faire de mauvaises rencontres aujourd'hui. Hiyoko n'avait qu'une envie, c'était de manger puis de se recoucher. Alors si elle tombait sur... Lui... Non, ça ne le ferait pas du tout, elle n'est pas en état de répondre quoi que ce soit. Donc éviter toute personne de sexe masculin se présentant durant la matinée.

Enfin, elle se décida à sortir de la douche qu'elle venait de s'accorder, pour retourner dans sa chambre. Premièrement, s'habiller. Elle n'allait pas rester en peignoir tout le temps non plus. Ca serait totalement indigne d'elle. Elle regarda dans sa garde robe et eut du mal à choisir. C'est certainement le soucis d'être aussi belle, voyez-vous. Il faut que ces personnes le soient en permanence. Bien évidemment, la brumiste ne faisait pas exception. Armée d'une robe pourpre qu'elle allait surmonter d'un poncho noir, qui est, bien sûr, assorti à ses collants, elle s'habilla assez rapidement. Hors de question qu'une des filles de sa chambre ne la voit. Elles pourraient très bien avoir envie de l'imiter et ce n'était pas, mais vraiment pas du tout, ce qu'elle voulait. Elle regarda l'heure et remarqua qu'il était déjà 10h30. C'était un problème. Dans sa précipitation, elle avait réussi à se maquiller mais ses cheveux étaient toujours mouillés et il lui fallait ce médicament qu'elle comptait prendre en mangeant. Le soucis se faisait la ; le réfectoire fermait à 11h. Tant pis pour les cheveux, elle les attacha en une queue de cheval haute avant de regarder dans tous les tiroirs qui étaient dans cette fichue chambre. Malheureusement, elle ne trouva rien. Décidément, la journée ne s'annonçait pas des meilleures. Elle trouverait bien quelqu'un à qui demander non ?

C'est d'un pas aussi lent que l'a été son réveil qu'elle se dirigea vers le réfectoire. Avec les cheveux dans un tel état, elle était à peine reconnaissable, mais elle l'était tout de même. On oublie pas à quoi ressemble la perfection après tout. Tout aussi machinalement, elle prit un plateau pour se servir son petit déjeuner. Elle avait de la chance, il lui restait vingt bonne minutes avant de devoir s'en aller. Hiyoko en profita pour regarder son reflet dans un fond d'aluminium qui était un peu plus loin. Mon dieu c'était affreux. Vraiment affreux. Elle même ne se serait pas reconnue si elle ne savait pas qui elle était. C'est certainement pour ça qu'elle bloqua devant ce qui était proposé. D'habitude elle prenait toujours la même chose mais cette fois ci, l'envie n'était pas là. Elle voulait prendre ce dont elle avait envie c'est à dire... Beaucoup de choses. Mais dans un autre sens il fallait qu'elle fasse attention à son poids, il n'était pas envisageable pour elle de prendre plus de deux kilos. Hum... Une exception de temps en temps ne fait de mal à personne non ? C'est ainsi qu'elle prit presque tout ce qui lui tombait sous la main. L'alcool de la veille lui avait creusé l'appétit ? Possible. Mais peu importe. Son plateau se trouvait maintenant composé d'un thé aux fruits rouges, d'un chocolat chaud, de deux croissants, d'un verre de jus d'orange ainsi que la moitié d'une tarte aux pommes. Oui, Hiyoko avait faim. Et elle allait mangé tout ça.

Du regard, elle chercha une table un peu en recul parce qu'elle ne voulait pas être dérangée. C'est également du regard qu'elle remarqua que la personne qu'elle ne voulait absolument pas voir était là. Pour une rare fois, elle allait faire comme si elle ne l'avait pas vu et partir s'installer. En espérant bien sûr qu'il ne l'ait pas remarquée. Oui, c'était rare qu'elle pense de cette manière. Mais son mal de tête ainsi que son état physique, sous entendu ses cheveux non secs, voulaient s'échapper au plus vite de cette situation. Certes, elle lui répondrait s'il venait, mais cette fois, elle n'irait pas d'elle même. Allant s'installer à une petite table qui était dans l'angle d'un mur, elle regarda ce qui composait son petit déjeuner sans réelle conviction, se demandant qui pourrait bien avoir un comprimé à lui dépanner pour qu'elle puisse manger en paix. Mais le réfectoire en lui même allait bientôt fermer et donc il n'y avait pas grand monde. Lâchant un soupir, elle poussa son plateau en face tout en s'étalant sur la table, un croissant en main. Le mangeant par petit morceau et commençant à fermer les yeux suite aux répercutions de la veille, elle ne prêtait plus attention à ce qui l'entourait, et c'était pas plus mal ainsi.


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Osorio Delacruz
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MessageSujet: Re: Te voir est la continuité d'un cauchemar. [PV Oso ♪] Te voir est la continuité d'un cauchemar. [PV Oso ♪] EmptyMer 11 Juil - 23:19

C'est dans un bâillement que je me réveillais de bonne humeur, oui, vendredi soir avait été une belle nuit. J'en aurais pleuré tellement j'étais heureux, je vivais pleinement ma 18ème année, signe de ma liberté. Puis je ne savais pas pourquoi, j'avais l'impression que cette journée allait être fabuleuse, pour moi du moins. Revenons à ce qui s'est passé hier soir, j'étais sortie comme d'habitude car je ne passe jamais un vendredi à l'académie depuis mon anniversaire. Pouvoir sortir légalement était un bonheur que je ne me lassais pas d'exploiter. Donc j'étais sorti au dernier moment sous le regard furieux, toujours, du directeur de l'académie car je m'étais fait un plaisir de lui dire que je rentrerais tard en rajoutant "l’homme de 72ans.", j'avais remarqué qu'il n'appréciait pas vraiment ça et je n'aimais pas faire plaisir aux hommes en général. Poursuivons, j'étais donc sorti montrer ma beauté et ma classe à ses dames pleine de vie des boites de nuit sicilienne qui avaient l'habitude de me voir, je faisais plus vieux que certaines mais ce n'était pas pour m'en déplaire étant donné qu'elles me sautaient dans les bras attirées surement par mon charisme et mes allures de dieux grecs. Bien sûr, je ne me vante pas. Je suis bien trop classe pour ça. Sans doute qu'elles l'avaient remarqués et donc j'avais réussi à, sans demander, obtenir les numéros de ces demoiselles. J'attendrai surement l'après midi pour appeler une d'entres elles.

Je repris mes esprits en me rendant compte que j'étais dans mon dortoir, une chambre bien banale dans une académie qui m'ennuyait. Je me mettais des fois à la place des étudiants qui avaient un couvre feu. Que diable pouvait-il faire le week-end ? Jouer aux cartes avec l'homme de 72 ans ? Bien drôle et je ne me lassais jamais de le faire remarquer. A part ça, j'avais dormi comme un enfant et il était déjà 10h30. J'allais aller manger "à l'ancienne" en chemise et short, les cheveux ébouriffés et un visage endormi. Mon apparence comptait peu dans cette académie, je me moquais de la plupart des gens et la majorité des filles n'y faisaient pas attention. Je pris quand même soin d’attacher mes longs cheveux avant de me rendre au réfectoire, je ne savais pas pourquoi j’y allais d’ailleurs, la nourriture y était des plus déplaisantes. Mais je pense que je voulais faire acte de présence et regarder le monde qu’il pouvait y avoir. Avec un peu de chances j’allais croiser des visages qui me feraient sourire, ou peut-être pas…

J’arrivais dans la pièce d’habitude bondé mais là, il n’y avait presque personne, j’allais vite prendre un plateau pour y mettre une tasse de chocolat et un croissant avant de chercher une place au milieu, à la vue de tous mais voilà que mes lèvres ne purent s’empêcher de sourire, ma meilleure ennemie m’offrait là une occasion de la ridiculiser devant une vingtaine de personne. Elle ? C’était Hiyoko Eien, 4ème année, Classe Brume. Je ne l’avais jamais vu comme ça. Elle avait une queue de cheval. Elle cherchait vraiment à ce que je me moque d’elle ? Je crois. A ce stade là, c’était pire que de la provocation, c’est comme si elle me criait de lui jeter des pierres. Alors j’allais attendre, apparemment elle ne m’avait pas vue. Endormie ? Pour tout vous dire, cette fille m’avait prit de haut il y a deux ans tout juste alors que je me montrais gentil. Aucune femme n’avait osé me faire ça alors je n’avais plus de pitié pour elle. Depuis ce jour, quand on se croise c’est pour se taper dessus. L’expression « Qui aime bien châtie bien » perd tout son sens car je ne l’aime pas et je sais que c’est réciproque. Je fais tout pour être désagréable et je ne perds pas une occasion de l’embêter si j’ose dire. Je pense que parfois je lui tape sur les nerfs. Mais moi je n’en ai rien à faire.

Après avoir mangé mon croissant et bu mon chocolat le plus calmement du monde, je me dirigeais vers la table où elle s’était installée sans un mot même si je me retenais de rire en regardant sa tête. Hiyoko Eien dans cet état, c’était juste un cadeau qu’elle m’offrait et bien sûr, j’allais l’accepter avec plaisir. 2 ans que nos combats durent, 2 ans que nous n’arrêtons pas de nous provoquer dès que l’on se croise. J’ai dans l’idée, moi, qu’elle s’excuse pour son snobisme mal placé. Ce n’est qu’une Brumiste taré après tout, elle a un visage de tueur en série ou d’héroïne d’un film d’horreur. Cependant, vu sa tête aujourd’hui, je pouvais affirmer que cette bataille était dans la poche, j’en riais d’avance. Bref, elle était assise ne se doutant probablement pas de ma venue qui allait sans doute, comme les fois précédente la mettre de mauvaise humeur, déjà que son visage n’affichait pas la joie. J’étais pressé et accouru vers elle. Ce n’est que quand elle osa me regarder toujours aussi méprisamment que je lui offrais un sourire, hypocrite certes, mais un sourire.

« Oh mais qui vois-je de si bon matin ! Notre « poussin » maléfique. Comment vas-tu aujourd’hui mademoiselle ? Non ! Ne répond pas, je suis sûr que tu t’es levé en retard mon poussin. Ce qui expliquerait ta coiffure.. Ce n’est pas que je n’aime pas ! Peut-être que tu veux révolutionner le monde de la mode ? »

Je partis dans un fou rire, certain que mon discours ne lui plaisait pas, au contraire. Mais cela m’amusait trop pour que j’arrête. Bien sûr, je faisais exprès de parler à haute voix pour que le peu d’étudiant présent puisse entendre, en clair je m’étais toute les chances de mon côté pour gagner. Elle, elle n’hésite pas à m’humilier quant elle en a l’occasion. D’ailleurs elle me semblait pas mal fatiguée. Je ne savais pas où elle était sortie hier mais je jurerais l’avoir vu quitter l’académie avant moi. Tiens, amusons nous avec ça.

« En fait, poussin. Tu es allée où hier soir ? Je te rappelle que tu as un couvre feu. Non ? C’est vrai que les week-ends doivent être ennuyant quand on a un couvre feu. Mais ce n’est pas de ta faute si tu as un couvre feu. Tu es encore petite, poussin. »

Je m’amusais devant elle, il est clair que me voir était le dernier de ses soucis et qu’elle n’y s’y attendait pas, moi par contre je m’attendais à ce qu’elle réplique aussitôt. Que pouvait-elle bien dire ? Je n’avais pas une tête de zombie malgré le fait que je m’étais couché tard, ni de coiffure ou de vêtement bizarre sur lesquelles ont pouvaient se moquer…Et puis pourquoi je me souciais de moi ? Je devais profiter de l’instant, elle, faible, m’offrant quelque chose à déguster. La voir dans cet état méritait que d’autres puissent regarder celle qui croit être la perfection. Mais bien sûr ! Mon portable, après l’avoir sorti, je pris vite une photo avant qu’elle ne me frappe ou autre avec ses nunchakus. Ah, mais les armes sont interdites dans l’académie ! … Je pense qu’elle n’en a rien à faire mais je refusais d’aller voir l’homme de 72 ans en sa compagnie. En fait je refusais de passer du temps avec elle. Elle m’énervait et m’exaspérait. A croire qu’elle le faisait exprès. Je ne voulais pas avoir de soucis avec elle mais le destin m’a fait devenir un garnement qui s’amuse à la faire péter un plomb, enfin qui essaie. Nous sommes plusieurs fois allés voir l’homme de 72 ans pour avoir monopoliser les couloirs et se disputer sans même se rendre compte que les autres existaient. Il nous dit toujours la même chose mais je pense sincèrement qu’il a perdu espoir. « La paix est le remède de la guerre » or la paix se fera quand j’aurais totalement gagné même si je n’ai pas plus de 5% de chance de me voir triomphé car la tache s’avère difficile et la demoiselle réplique toujours. Il faut dire qu’elle est coriace cette brumiste (en plus d’être désagréable). D’habitude je les aime bien mais elle a plutôt un caractère de tempête qu’autre chose, d’ailleurs s’énervera-t-elle ? Ou m’ignorera ? Si elle m’ignore je prend ça pour une victoire de ma part et comme je l’ai prédit plus tôt, la journée s’annonçait vraiment fabuleuse, si elle s’énerve je considérerais que j’ai aussi fait mon travail et ça ne changera en rien sa défaite. Bien, maintenant ma curiosité était au maximum, je me demandais : Qu’allait-elle répondre ?


Dernière édition par Osorio Delacruz le Dim 15 Juil - 13:45, édité 1 fois
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Hiyoko Eien
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MessageSujet: Re: Te voir est la continuité d'un cauchemar. [PV Oso ♪] Te voir est la continuité d'un cauchemar. [PV Oso ♪] EmptyJeu 12 Juil - 15:34


Insupportable.





Étalée sur ce qui servait de table dans le réfectoire, Hiyoko ne vit pas son ennemi de toujours et de tous les jours arriver avec un grand sourire. Enfin vaguement. Elle avait entendu des bruits de pas se dirigeant vers elle et avait relevé les yeux pour ça. Donc il l'avait bien vue. Malheur. Dès le matin, il allait venir pour la, excusez le terme, faire chier. Surtout ce matin là, ou elle n'avait vraiment pas la tête à dire quoi que ce soit, mais si elle le laissait faire, ça serait une sorte d'abandon de sa part, et il était hors de question, aussi malade soit-elle, de se laisser faire par cet énergumène. Et à peine arrivé non loin d'elle qu'il commença à lui parler, des paroles en vain en quelques sortes. Car la demoiselle était bien trop préoccupée sur comment faire partir son mal de tête qu'elle enregistrait que la moitié de ce qu'il disait. C'est ainsi qu'elle comprit les mots « poussin », surnom qu'il avait l'habitude de lui donner étant donner que c'était la signification même de son prénom. Elle se dit qu'il avait sûrement ajouté « maléfique » à un moment mais elle ne l'avait pas entendu. Ensuite elle avait entendu et associé « coiffure » et « mode ». Si quelqu'un de normal lui avait dit ça, dans son état, elle l'aurait pris pour un compliment mais à en juger la personne et le fou rire qu'il eut après, tout le contraire était pensable. Elle se redressa comme si de rien était, sa tasse de thé à la main, en le regardant, sachant pertinemment qu'il allait continuer son monologue.

Ca n'avait pas manqué. Alors que Hiyoko essayait de ne pas l'écouter et de se concentrer sur son -énorme- petit-déjeuner, il prononça à voix très haute les mots « couvre feu ». Et merde. Il avait du la voir sortir. Le connaissant elle se dit qu'il serait capable d'aller en parler au vieux juste pour qu'elle soit collée mais il n'avait aucune preuve valable, mis à part ses yeux, ou le fait qu'elle soit dans un tel état. Malheureusement pour lui, tout le monde était susceptible un jour ou l'autre de tomber malade et malgré sa splendeur, la brumiste ne faisait pas exception à la règle. Et c'est pour cela qu'elle n'allait pas à l'infirmerie. Ils seraient capables de lui faire faire des prises de sang. Ce qui serait vraiment très mauvais pour elle, et son argent. Oui parce que le vieux avait la manie de punir les élèves, surtout les plus avares on se demande pourquoi, en leur retirant de l'argent de leur compte bancaire. C'était vraiment sadique de sa part, alors que c'était eux qui allaient payer sa retraite hein. Elle en avait déduit qu'au final, il était encore plus avide d'argent qu'elle, ce qui l'inquiéta presque. Oubliant complètement la présence d'Osorio, elle se frotta les yeux avec sa main gauche et commença à boire son thé de la droite, réfléchissant à comment elle pouvait échapper aux adultes. C'était certainement sa plus grande préoccupation en l'instant.

Mais sa réflexion fut perturbée par une lumière aveuglante. Non il ne s'agissait pas de sa mort puis ensuite de la vision du paradis qu'elle pouvait apercevoir, puisqu'en plus, si le paradis et l'enfer existaient, il y avait vraiment peu de chances qu'elle se retrouve du côté lumineux. Peu importe, la n'était pas la question, quoi qu'il serait intéressant d'y répondre. En tout cas, dans l'instant actuel des choses, il ne s'agissait pas de ça. Mais d'un simple flash. Le temps qu'elle comprenne ce qu'il se passait, en regardant son cher « ami », il était déjà bien trop tard. Quelques secondes passèrent avant qu'elle réalise qu'il venait de prendre une photo d'elle dans cet état. Et, en parlant du paradis, Dieu seul sait à quel point ça pourrait lui nuire. Soit il ferait du chantage avec soit il la ridiculiserait, c'était l'un ou l'autre, mais jamais, ô grand jamais, il lui ferait ce plaisir de l'effacer. Il le ferait à une condition bien sûr. Qu'elle s'excuse de ce qu'elle avait osé lui faire il y a deux ans. Mais elle n'avait rien fait de mal, juste le regarder de haut comme elle le fait avec quatre vingt dix neuf pour cent des personnes de l'académie. Donc rien de mal en soi. Mais môsieur l'avait mal pris et il voulait tout faire pour qu'elle s'excuse. Cependant, Hiyoko ne s'abaisserait jamais à ce genre de choses. Il est vrai que si elle était en état elle aurait pu créer une illusion et berner l'appareil. Malheureusement, elle n'était pas en état. La journée s'annonçait vraiment des plus... Insupportables.

C'est ainsi qu'elle réalisa qu'elle n'avait vraiment, vraiment plus rien à perdre. Et donc qu'elle allait tenter le tout pour le tout. Ce n'était pas l'envie de le frapper qui lui manquait, loin de là, mais déjà que les utilisateurs de Brume ont une faible résistance physique, mais alors en ce moment, c'était encore pire. Il ne valait mieux pas tenter quelque chose qu'elle pourrait regretter ou bien alors qui se retournerait contre elle. Les risques n'étaient pas du tout à envisager aujourd'hui, étant donné que, même en restant calme -pour une fois-, elle allait se faire charrier comme mille à cause de lui. Alors que, -encore pour une fois- elle ne demandait qu'à être au calme. Bien évidemment, C'était tout le contraire qui venait à se produire. Enfin bon. Prendre la parole devrait suffire.

« Je ne vois pas, de quel couvre feu tu veux parler, Ahosorio. Regarde ma carte d'identité. Je suis majeure. »

Elle se frappe intérieurement. Pourquoi ? Parce que ce n'était pas du tout ce qu'elle voulait dire mais son subconscient avait parlé à sa place. C'était vraiment contre son gré, elle ne pouvait pas s'empêcher de lui répondre de manière à ce que ça lui déplaise, puisqu'elle se doutait qu'il attendait soit le silence, soit l'énervement. Mais là tout l'inverse s'était produit, une neutralité totale, qui ne lui était pas habituelle. Soupirant juste après avoir dit cette phrase qui était sortie seule, sans même consultation envers la propriétaire du corps qui l'avait prononcée, elle tenta de se reprendre. Une chose, elle n'avait qu'une seule chose à faire, et il faut croire que sa fierté l'en empêchait. Ou du moins, elle ne voulait pas que ça s'adresse à Osorio.

« Hm. En échange de la photo. T'aurais pas un médoc pour la tête ? »

Cette fois c'est son elle-intérieur qui la frappa. Comment pouvait-elle demander quelque chose à quelqu'un ? Enfin non. Comment pouvait-elle demander quelque chose à Osorio ? C'était vraiment le comble et elle imaginait la suite d'ici : Il allait se plier en deux. A cette idée, elle avait envie de retourner dans sa chambre sans rien dire, mais son petit-déjeuner lui disait, pire, il la suppliait de rester. Et elle ne pouvait pas dire non à une tarte aux pommes, c'était la prendre par les sentiments. Tarte qu'elle se mit d'ailleurs à manger avant de l'oublier à cause de la présence malfaisante de l'espèce de Nuage qui se tenait face à elle. Hiyoko se mit à comprendre pourquoi le Soleil essayait de se frayer un espace ce matin. Bien qu'elle ne soit pas de cette flamme, c'était elle qui irradiait tout le monde par sa beauté, mais en ce jour, il fallait dire qu'un certain grand, pour ne pas dire gros soyons réalistes tout de même, nuage lui barrait la route. Une seule solution, le faire partir. Mais à son plus grand damn, un nuage, ça ne bouge pas si facilement et ça reste sur ses positions. Pourquoi fallait-il qu'il soit aussi persistant ? Si ça ne tenait qu'à elle, il est vrai qu'elle serait partie dans son dortoir avec son en-cas mais si on l'attrapait, et il y avait des chances parce que les cuisiniers étaient là, elle se ferait encore convoquer.

C'est en lâchant un nouveau soupir qu'elle tenta de se lever, tarte à la main, pour partir car elle savait qu'elle ne dominerait pas la situation. Mais les effets de la veille revinrent aussi vite qu'ils commençaient à partir, c'est à dire qu'elle retomba net sur sa chaise, donc incapable de se lever. Elle n'en disait rien, mais savait à plus de mille pour cent qu'il allait profiter de ça aussi. Elle afficha un air blasé, le regardant droit dans les yeux et incitant presque à l'achever complètement, car Hiyoko avait beau avoir une fierté, elle ne serait pas capable de quoi que ce soit et préférait qu'on la tue plutôt que de se ridiculiser elle même. C'était bien la première fois qu'elle réagissait comme ça, et donc elle ignorait quel genre de réaction il allait avoir, mis à part le rire ou la stupéfaction. Quand bien même, on était samedi, et la seule chose qui vint à l'esprit de la brune, excepté le fait de ressortir ce soir également, c'était de dormir toute la journée. Et de se coiffer, bien évidemment.


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Osorio Delacruz
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MessageSujet: Re: Te voir est la continuité d'un cauchemar. [PV Oso ♪] Te voir est la continuité d'un cauchemar. [PV Oso ♪] EmptyDim 15 Juil - 15:29

Je baillais, ce poussin maléfique n'était pas seulement en mauvais état ce matin, mais aussi endormi comme une marmotte. Serait-ce le comble d'un poussin ? Pourtant, j'avais tout fait pour la mettre en colère dont prendre une photo bien humiliante qui se retrouverait dans tous les couloirs et si j'y arrive, dans les salles de classe. J'étais prêt a prendre ce risque même si 72ans-chan aurait des doutes sur le coupable... Non en fait, les chances qu'il sache que c'est moi s'élevait à 100,1%, dans tous les cas, je me retrouvais toujours dans son bureau. Un jour je finirai par croire que c'est ma deuxième maison. Poussin maléfique et moi, nous nous cherchons à chaque fois que nous nous voyons; je pense que le directeur en a marre de nous deux et qu'il finira par nous donner une punition des plus déplaisantes : qu'on apprenne a vivre "ensemble". C'est pour ça que j'ai limité mes activités de canaille à son égard mais qu'elle ne pense pas qu'elle a gagné ! Ce poussin ne m'arrive pas à la cheville.

Enfin, elle semblait sortir de son "coma" surement à cause du flash de ma photo. Je sentis qu'il n'y avait quelque chose qui n'allait pas, elle, d'habitude si avide de pouvoir ! Pleine de joie ! Elle était en face de moi, pour une fois, bien faible. Enfin, je me méfiais toujours de ce qu'elle pouvait et pourrait faire en réponse de mes provocations. Et croyez-moi, c'était peu banale. Pourtant, elle prit la parole d'un air confus.

« Je ne vois pas, de quel couvre feu tu veux parler, Ahosorio. Regarde ma carte d'identité. Je suis majeure. »

Était-elle devenu débile au cours de la nuit ou vraiment fatiguée ? Même si le "Ahosorio" était bien là, sa carte d'identité était bien erroné et elle se doutait que je me ferais un plaisir d'aller le signaler à 72ans-chan pour qu'il puisse nous débarrasser de ces idiots au portail de l'académie et accessoirement, la punir d'une manière quelconque mais je savais que sa confiance en moi s'élevait à 0,1%, il pouvait supposé que j'étais aller moi-même trafiqué sa carte d'identité tellement il en avait vu des belles ! Et ce n'est pas les idiots du portail qui vont aller dire le contraire, tout ça, pour garder leur boulot qu'il bâcle très sérieusement en se faisant embobiné par la Brume. Mais bon, cela n'était que théorie, je n'avais pas envie d'utiliser cette information pour arriver à mes fins, du moins, pas tout de suite. Peut-être que dans un futur proche je gagnerai la confiance de 72ans-chan ? Ironie ! Cela était clairement impossible. J'avais perdu tout crédibilité depuis que j'étais dans le top 10 des élèves ayant reçu le plus d'heure de colle de l'académie et dans le top 5 des élèves ayant reçu le plus d'heure de colle de l'académie mais qui n'avait pas été fait. J'en rigolais d'ailleurs. Poussin soupirait comme si elle se reprochait quelque chose, j'avais ignoré sa phrase la pensant trop intelligente pour pouvoir me dire quelque chose comme ça.

« Hm. En échange de la photo. T'aurais pas un médoc pour la tête ? »

Euh... Je retire ce que je viens de dire. Elle était vraiment stupide mais cela m'énervait. Qu'avait-elle donc ? Stupide poussin. D'une, je n'avais pas l'intention de lui rendre une quelconque photo, de deux elle serait affiché dans toute l'académie en moins d'une semaine et de trois me demander quelque chose pouvait se retourner contre elle. C'est pour ça qu'elle n'avait jamais essayé a part, bien sûr, à l'impératif. "Dégage." Là je la reconnaîtrai ! Même si ça me poussait plus qu'autre chose à la coller. Je pris un grand souffle et remarquai qui lui restait un croissant à coté de la tarte qu'elle avait précédemment prit, pour ne pas changer et rester dans l'optique du chieur, je le lui empruntai et en mangeai un croc tandis que mon autre main allait se poser sur son front pour voir qu'elle était le problème. Verdict : Madame avait de la fièvre. Premier réflexe, finir son bol de chocolat en prenant bien soin qu'elle voit que je mets le croissant dérobé à l’intérieur a fin de le trempé de chocolat et de le manger devant elle. Et là, une envie qui n'était pas du besoin médicale se fit ressentir ! Boire un peu de son jus d'orange mais je savais qu'après avoir bu du chocolat, ça me faisait mal au ventre donc je m'en passerais pour cette fois. De toute façon elle n'aurait pas le temps de finir car d'un coup de baguette ma...hum, je la saisis avec mes bras pour la porter jusqu'à mon dortoir. Les seuls étudiants qu'il restait semblaient choqués, Poussin aussi d'ailleurs. Moi je me demandais si le personnel du réfectoire allait encore gueuler parce que je n'avais pas rangé mon plateau..

Ça me faisait mal au coeur... Ça me dégoûtait de voir ma meilleure ennemie dans un état où elle ne pouvait même pas répliqué ! Quel intérêt de vouloir gagner la guerre dans ces cas là ? Sans que l'adversaire n'ai d'arme ! Oui ! Oui ! J'allais bien évidemment garder la photo pour l'humilier mais ça ne comptait pas ! À ce moment là je ne savais pas qu'elle était malade et le cliché était trop beau. Hiyoko en queue de cheval regardant endormi son plateau pour "spécial "je veux grossir!" " Je ne pouvais pas privé l'école de ça. D'ailleurs en passant dans les couloirs les étudiants me regardaient bizarrement, en plus de ça Poussin ne se débattait même plus... Mince ! Ils allaient se dire que je... Sans que je ne m'en rendre compte des milliers de mes papillons se propageait dans le couloir afin de brouiller la vue à mes chers camarades et pour que je puisse me diriger tranquillement dans mon dortoir spécialement aménagé. Vous comprendrez un peu plus tard. Le visage de poussin à ce moment là avait perdu toute son arrogance qu'elle me montrait si souvent, pour ne pas dire tous le temps. Elle était mignonne. Ahah. Je me secouais la tête et entra dans mon humble demeure que j'allais bientôt quitter d'ailleurs.

Je posais ma charge sur un lit et la couvrait chaudement, j'allais dans mon mini-frigo et par chance au milieu des bières, de bouteilles de champagne et de vin, je trouvais une bouteille d'eau glacé. Je m'empressais de la lui servir dans un grand verre et prit un sac de glaçon pour le lui mettre sur la tête. Il ne restait que la patience et le repos pour qu'elle guérisse entièrement sans avoir besoin d'un traitement spécial. D'ailleurs j'avais oublié de lui répondre car trop perdu dans mes pensées.

"Non. Je n'ai pas de médicament pour la tête. Repose toi Poussin."

Tant que j'étais là, je m'allumais une clope, prenait une bière en écoutant de la musique.